Roller Hockey Féminin

« Gagner le championnat espagnol »

Marina Fagoaga Jalinier vient de terminer un nouveau Mondial, en juillet à Toulouse. Avec un « bilan mitigé » selon l’internationale française, puisque l’Equipe de France a terminé à la cinquième place du tournoi, après avoir été battue par l’Espagne en quarts de finale.

Quelques semaines avant la reprise de la saison, l’internationale revient pour Rollerhockeyfeminin.fr sur ses projets sportifs. Car la prochaine saison, Marina Jalinier évoluera avec l’équipe féminine de Tres Cantos, en Espagne. Un choix sportif qui répond aussi aux nouveaux projets de son mari, Yoann Jalinier : l’international rejoint l’encadrement du club espagnol.

Bilan du Mondial, projets sportifs… On fait le tour !

A Toulouse, la sélection française a été emmenée par Marina Fagoaga Jalinier. Photo @Focale 8

A Toulouse, la sélection française a été emmenée par Marina Fagoaga Jalinier. Photo @Focale 8

Deux semaines après le Mondial, quel bilan portes-tu sur le parcours de l’Equipe de France féminine ?

Un bilan mitigé ! Nous sommes passé à côté de notre objectif, et cela noirci forcément le tableau ! Mais tout comme je retiendrai cet échec, je retiendrai également toutes les choses positives : des jeunes recrues qui ont assurés par leurs attitudes et leurs performances, l’évolution du niveau de jeu de l’équipe, l’évolution de notre condition physique, l’esprit de groupe, la solidarité après la défaite, notre capacité à se relever aussi vite.

Il faut maintenant retenir le bon, apprendre du mauvais, pour ne plus perdre en quart de finale.

Et sur l’ensemble du Mondial, pour les autres équipes de France comme pour l’organisation en général ?

C’était un magnifique événement dans un magnifique Palais des Sports. L’organisation a assuré, et les bénévoles ont été formidables, merci à eux ! Un grand merci à tous les médias, à mes favoris FMT et RHAF ainsi qu’à tous les photographes qui nous permettent de garder de belles images mais aussi de faire découvrir notre sport !

Comment as-tu vécu ce rôle de capitaine ?

Marina Jalininer, capitaine de la sélection française, et ses équipières à Toulouse. Photo @Focale 8

Marina Jalininer, capitaine de la sélection française, et ses équipières à Toulouse. Photo @Focale 8

C’était un rôle nouveau, j’ai été de nombreuses fois capitaine en club, mais c’est bien différent pour l’équipe de France. J’aime ce rôle et ces responsabilités au sein du groupe, car il ne s’agit pas de porter le C, il s’agit d’apporter quelque chose à l’équipe, c’est un devoir non pas un privilège.

J’ai beaucoup appris et évoluer dans ce rôle tout au long du mondial, mais C ou pas, je dois apporter encore davantage sur le terrain, sur le banc, dans les vestiaires, et je vais travailler pour ça.

Quelque chose t’as particulièrement marquée pendant ces mondiaux, bon ou mauvais souvenir ?

La victoire des bleuets je ne pourrai jamais oublier le visage des gamins, et l’ambiance qui avait dans le Palais, c’était fou !

Un autre bon souvenir, c’est mon équipe ! Elle a quelque chose de particulier ! Je pense qu’en travaillant elle peut aller loin !

A l’international, quels sont aujourd’hui tes attentes, tes envies ?

J’ai une soif de médaille et je pense réellement que notre équipe est capable d’aller la chercher ! Il faut travailler encore plus dur, moi la première !

Côté plus personnel, tu pars en Espagne : quels sont tes projets sportifs ?

Je vais intégrer l’équipe féminine de roller hockey de Tres Cantos, avec laquelle je compte bien gagner le championnat espagnol et la coupe d’Espagne. Tres Cantos a fini deuxième l’année passée.
Je vais également jouer dans la ligue de Madrid, avec les garçons, où il y a plus de 20 équipes.

J’ai également le projet de jouer en hockey sur glace, l’équipe est en train de se monter, j’espère que ça va se concrétiser.

De quoi, je l’espère jouer tous les soirs et tous les week-ends !
Un bon moyen de se relancer, j’ai besoin de voir de nouvelles choses !

Est-ce que tu en sais plus sur le championnat féminin espagnol, son niveau, ses équipes ?

Le niveau des espagnoles a considérablement augmenté, le championnat se compose de 11 équipes, mais cela va surement devenir deux championnats avec six équipes en division 1.

Les équipes sont composées majoritairement de jeunes de 15 à 22 ans et elles sont très talentueuses ! (les juniors d’Espagne sont championnes du monde)

Je pourrai en dire davantage quand j’y serai, mais je pense vraiment que ça va être un championnat très intéressant à jouer !

Après Anglet, le prochain défi en championnat pour l'internationale française sera donc espagnol. Photo @Myriam Leprince

Après Anglet, le prochain défi en championnat pour l’internationale française sera donc espagnol. Photo @Myriam Leprince

Merci aux photographes pour leurs images : Focale 8 et Myriam Leprince.

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