Roller Hockey Féminin

Règlement féminin : on fait le point…

Quels sont les points du règlement à connaître pour le championnat féminin ? Qu’est-ce qui change depuis la saison dernière, et que faudra-t-il savoir avant de débuter un match de championnat féminin ? On fait le point pour la saison 2016-2017.

Des questions sur un point particulier ? Posez-les en commentaire, on y répondra directement dans l’article. Il sera mis à jour régulièrement.

Au sommaire : 

  • Les prêts féminins,
  • Les conditions pour jouer en mixité,
  • Les surclassements,
  • Les effectifs des équipes,
  • Le matériel requis chez les féminines,
  • Les dérogations pour les phases finales,
  • L’indemnisation et la désignation des arbitres,
  • Durée des rencontres chez les féminines,
  • Documents utiles à télécharger.

Elise Besson arbitre - photo Christine Garcia

Les prêts féminins, comment ça se passe ?

C’est l’une des règles qui concerne le plus directement les joueuses féminines et leurs clubs. Notamment pour les joueuses qui n’ont pas d’équipe féminine dans leur club, et souhaitent évoluer en championnat. Ou celles qui souhaitent également jouer avec une équipe masculine en mixité.

Pour la saison 2015-2016, on avait fait un point complet sur les prêts féminins. Pour faire simple, les mêmes règles s’appliquent cette saison.

Bon à savoir : 

  • Les mutations et les prêts sont régis par le règlement sportif de la FFRS,
  • Le nombre maximum de joueurs qu’un club peut prêter ou recevoir est fixé à 6, et il doit provenir de deux clubs au maximum,
  • Les prêts sont facilités pour les clubs dont les Ligues appartiennent à une même région administrative,
  • La période normale de mutation s’étend jusqu’au 15 septembre, et la période « exceptionnelle » jusqu’au 31 décembre,
  • Les prêts sont possibles jusqu’au 31 décembre de la saison en cours.

5.2.3.2 Mutations et prêts
H. Le nombre maximum de joueurs qu’un club peut prêter ou recevoir dans chaque catégorie d’âge, est fixé à 6. L’effectif de joueurs prêtés doit provenir de deux clubs au maximum.

Nos explications sur les prêts féminins :

Les joueuses peuvent demander un prêt vers un club qui possède une équipe féminine lorsque leur club d’origine n’engage pas d’équipe, mais qu’elles souhaitent aussi évoluer avec l’équipe mixte de leur club.

  • Une joueuse licenciée dans un club qui possède une équipe féminine : peut être prêtée dans n’importe quel autre club de la ligue avec qui elle souhaite évoluer en équipe mixte.
    Par exemple, une joueuse licenciée à Bordeaux en équipe féminine, qui souhaite jouer en N2 mixte avec Pessac.
  • Une joueuse licenciée dans un club qui n’a pas d’équipe féminine : peut être prêtée à l’équipe féminine d’un autre club, et continuer à jouer en équipe mixte dans son club d’origine. Même si l’autre club possède une équipe mixte du même niveau.
    Par exemple, une joueuse de Lamballe peut être prêtée à Rennes en équipe féminine et continuer à jouer avec la N3 de Lamballe, même si Rennes possède une N3.
    Une joueuse de Juvigny-le-Tertre devra par contre s’engager avec une équipe de Normandie si une équipe est engagée en Normandie. 
  • Une joueuse licenciée dans un club et une région sans équipe féminine : peut être prêtée à l’équipe féminine de son choix, à condition que ce soit une région limitrophe.
    Par exemple, une joueuse licenciée à Vierzon peut, s’il n’y a pas d’équipe en région centre, choisir une équipe en Pays de Loire, Normandie, Ile-de-France, Bourgogne Franche Comté, Auvergne Rhône Alpes, Poitou Charente Aquitaine. Par contre, s’il y a une équipe en région Centre, il n’y aura pas de choix.

Il n’y a pas de dérogation prévue au règlement en fonction du niveau des équipes ou des affinités des joueuses.

N’hésitez pas à vous rapporter à cette carte des grandes régions !

Carte définitive des regions - source sud ouest

Jouer avec une équipe mixte, quelles conditions ?

Les joueuses peuvent évoluer dans toutes les équipes mixtes des compétitions nationales seniors mixtes, en parallèle du championnat de Ligue féminine. Pour valider cette participation aux matchs des compétitions nationales seniors mixtes, les joueuses doivent avoir joué 30% des matchs (arrondi à l’unité supérieure) en championnat de France de Ligue féminine en fin de saison sportive.

Si cette règle n’est pas respectée, la joueuse et son club s’exposent à des pénalités financières.

5.2.2.4 Mixité
A. Afin de valider la participation des licenciées féminines aux rencontres des championnats de France seniors masculins, celles-ci devront avoir effectué 30% des matchs (arrondi à l’unité supérieure) en championnat de France de Ligue féminine en fin de saison sportive.
B. Le non-respect de cette disposition expose l’association à une pénalité financière (Art. 15.5.1.J).

Les joueuses peuvent participer, dans un même week-end, à des matchs féminins et masculins.

5.2.2.1 Règles générales
D. Par exception, la participation au cours d’un même week-end de joueuses féminines à des rencontres de championnat dans les catégories senior masculin et senior féminine est autorisée.

Jouer en surclassement : comment ça se passe ?

Ce que dit le règlement médical FFRS :

Occasionnellement, une fille de la catégorie d’âge U17 et ayant 15 ans révolus pourra concourir en catégorie senior féminine si elle produit à la Fédération l’autorisation médicale dans les conditions précisées ci-dessous pour le surclassement « supérieur ».
Et comment demander un surclassement « supérieur » :
A titre tout à fait exceptionnel, un(e) patineur (se) de la catégorie d’âge U18 pourra concourir en catégorie senior s’il (elle) produit à la Fédération l’autorisation médicale dans les conditions suivantes :
1- Se procurer la fiche de surclassement « supérieur » (dont le détail figure en annexe 2) auprès de son club voire directement auprès de la Fédération.
2- L’examen doit être pratiqué par un médecin titulaire d’une capacité en médecine et biologie du sport ou d’un CES de biologie et médecine du sport. Il respectera obligatoirement toutes les indications et les examens demandés sur la fiche de synthèse
3- Cet examen doit être obligatoirement validé, c’est-à-dire contresigné par le MEDECIN FEDERAL REGIONAL de la ligue du (de la) patineur (se), ou, à défaut, par le MEDECIN FEDERAL NATIONAL; eux seuls sont habilités à accorder le surclassement « supérieur ».
4- Après acceptation du surclassement « supérieur » par le Médecin Fédéral Régional ou le Médecin Fédéral National, la mention de surclassement « supérieur » pourra figurer sur la licence.
5- La validation en temps de l’autorisation de surclassement « supérieur » peut être pour toute la saison sportive OU pour une durée déterminée. Elle peut aussi porter la mention « ACCORD » avec obligation d’un nouvel examen à une date prévue.

Combien de joueuses sur la feuille de match ?

Il existe des dérogations pour le championnat féminin. Ce qui signifie que le nombre de joueuses requis sur la feuille de match peut être différent de ce que dit le règlement sportif !

En championnat de France

Ce que dit le règlement sportif 2016-2017 :

7.1 Effectif des équipes
7.1.1 Joueurs
A. Sauf dérogation prévue dans le règlement particulier de la compétition, l’effectif minimum d’une équipe est fixé à 8 joueurs plus un gardien de but.
B. L’effectif maximum d’une équipe est fixé à 14 joueurs plus deux gardiens de but.

Pour cette saison, nous sommes en formule A. Le nombre de joueuses requis sur la feuille de match est donc 7 joueuses et une gardienne. L’officiel de match n’est pas obligatoire. Mais attention, cela vaut uniquement en phase régionale, phase de classement ( = poule basse) et phase de qualification ( = poule haute hors finales).

En finales,  il faut prendre en compte la phrase « hormis pour la phase finale du championnat » du règlement. Les équipes qui iront en finale devront donc présenter 8 joueuses, une gardienne et un officiel d’équipe au minimum.

5.3 Championnat de France de Ligue féminine Formule A
A. Le championnat se déroule sous la forme d’une compétition combinée avec une phase régionale, puis une phase de qualification et une phase finale ou une phase de classement.
C. Par dérogation à l’article 7.1.1 A du règlement sportif et hormis pour la phase finale du championnat, l’effectif minimum des équipes pour les différentes phases du championnat de France de Ligue féminine est fixé à 7 joueuses plus une gardienne de but.
D. Par dérogation à l’article 7.1.2 A du règlement sportif et hormis pour la phase finale, la présence d’un officiel d’équipe n’est pas exigée pour le championnat.

En Coupe de France féminine

En Coupe de France, il existe une autre dérogation pour les féminines. L’effectif minimum est fixé à 6 joueuses + une gardienne, et avoir un officiel n’est pas obligatoire.

9.1 Formule de la compétition
D. Par dérogation à l’article 7.1.1 A du règlement sportif, l’effectif minimum des équipes est fixé à 6 joueuses plus une gardienne de but.
E. Par dérogation à l’article 7.1.2 A du règlement sportif, la présence d’un officiel d’équipe n’est pas exigée

Le matériel requis pour les féminines

Les joueuses doivent porter un « dispositif de protection mammaire » (à partir de la catégorie minime), ainsi qu’une protection pelvienne. Les joueuses senior nées en 1988 ou postérieurement doivent porter une protection faciale intégrale ou une demi-visière et un protège-dents au minimum. Les catégories jeunesse jusque junior, protection faciale intégrale. Une joueuse née en 1987 et avant peut mettre un demi-plexi sans protège-dents ou aucune protection faciale (à ses risques et périls).

Et comme un rappel de l’équipement n’est jamais inutile, quelques infos pratiques sur les casques (attention à la jugulaire !)

7.2.4 Équipements de protection
A. Les joueurs, à l’exception des gardiens de but, doivent porter des jambières, des coudières, des gants, un casque et selon le cas une coquille ou une protection pelvienne.
B. Les gardiens de but doivent porter des bottes, une culotte, un plastron ajusté à l’abdomen et aux bras, des gants, un masque de protection et selon le cas une coquille ou une protection pelvienne.
C. Les joueurs de catégories jeunesse, même évoluant en compétition de catégorie senior, doivent porter une protection faciale intégrale.
D. Les joueurs de catégorie senior nés en 1988 ou postérieurement doivent porter : – soit une protection faciale intégrale, soit une protection faciale partielle (demi visière, la demi grille est interdite) et un protège dents pour les seniors.
E. Les casques des joueurs doivent être attachés au moyen d’une jugulaire ajustée (ne permettant pas d’être enlevée sans être déclipsée). Toute jugulaire autre que celle prévue initialement (ruban adhésif, tape,…) est interdite. Les protections faciales doivent être solidaires du casque et fixes (en position fermée).
F. Les coques de protection du coude en plastique nu ne sont pas autorisées. Ces coques doivent être revêtues de mousse et de tissu. Seuls les modèles de coudières satisfaisant à ces dispositions sont autorisés. G. Aucune partie d’un gant ne doit être coupée, laissant ainsi possible l’utilisation directe de doigts du joueur.
H. Le port du plastron est autorisé mais celui d’épaulières à coques rigides interdit.
I. Les joueurs de sexe féminin, à partir de la catégorie minime doivent porter un dispositif de protection mammaire.

Maternité, blessure…
quelles dérogations pour les phases finales ?

Pour les joueuses « relevant de maternité en cours de saison », la règle des quotas ne s’applique pas pour les phases finales.  Il s’agit du point 5.1.B. Attention, il est bien précisé « relevant de maternité ». Cela implique que la joueuse ait accouché en cours de saison.

5.1 Restrictions de participation
B. Les joueuses relevant de maternité en cours de saison ne sont pas soumises aux restrictions de participation concernant les phases finales.

Pour les joueuses qui auraient eu une blessure en cours de saison, il faudra demander une dérogation à la Commission sportive, mais rien n’est prévu dans le règlement à ce sujet. La dérogation peut donc être ou ne pas être accordée…

Qui indemnise les arbitres sur les matchs féminins ?

En phase régionale (première phase du championnat), les clubs désignent leurs arbitres. L’indemnisation est à la charge du club qui accueille. Par exemple, Evretz accueille Bordeaux pour la première journée du championnat : Evretz devra prendre l’indemnisation des arbitres des deux matchs.
En phase de classement ( = poule basse), la même règle s’applique : les clubs désignent les arbitres et prennent en charge leur indemnisation. Et cela, même si un club accueille plusieurs matchs dont des rencontres que son équipe ne joue pas.
En phase de qualification ( = poule haute) et en phase finale, l’arbitrage est sur désignation de la Cnarilh. En phase de qualification les arbitres sont indemnisés par le club qui reçoit, mais en finales les indemnisations des arbitres sont à la charge de la Cnarilh.
Les clubs visiteurs n’ont pas non plus à prendre en charge le déplacement des arbitres choisis par le club qui accueille.
5.5
Arbitrage
5.5.1.1
Désignation
D. La  désignation  des  arbitres  pour  la  phase  régionale  du  championnat  de  France  féminin  est  à  la  charge  des
clubs.
E. La désignation des arbitres pour la poule de classement du championnat féminin est à la charge des clubs.
F. La désignation des arbitres pour les poules haute du championnat féminin est à la charge de la CNARILH.
G. La désignation des arbitres pour les finales N1 et N2 est à la charge de la CNARILH.
5.5.1.2
Indemnisation
A. L’indemnisation des arbitres pour les matchs sans désignation est à la charge du club accueillant les rencontres.
B. L’indemnisation des arbitres pour les phases finales est à la charge de la CNARILH.

Quelle indemnisation pour les arbitres ?

Ce point figure sur la partie 1.3 du règlement d’organisation.

  • En première partie de saison (phase régionale), l’indemnité de match est fixée à 30 € (arbitres D2, D3, D4 et D5),
  • En phase de classement (poule basse), l’indemnité est toujours 30 €,
  • En phase de qualification (poule haute), l’indemnité est de 30 € pour un arbitre D2, 40 € pour un D3 et 50 € pour un D4 ou un D5. Pour les finales, indemnité forfaitaire de 130 €,
  • En Coupe de France féminine, le montant est de 20 € pour un D2, 30 € pour un D3 et 40 € pour un D4 / D5, jusqu’aux quarts de finale. A partir des demi-finales, elle est de 70 € pour un D4/D5.

Combien de temps durent les matchs féminins ?

Quelle que soit la formule du championnat, « les rencontres se déroulent en format éliminatoire selon l’article 5.4.3 du règlement sportif. » Attention, cela concerne uniquement la phase préliminaire / régionale du championnat. Pour les phases finales et les phases de classement, il s’agit du format standard prévu par le point 5.4.1 du règlement sportif.

Cela signifie :

  • Format éliminatoire de match : deux mi-temps de 25 minutes (période de repos de 10 minutes), une prolongation de 5 minutes en mort subite et des tirs de pénalité si aucun but n’est marqué en prolongation.
  • Format standard : deux mi-temps de 25 minutes (période de repos de 10 minutes).

5.4 Format des rencontres
5.4.1 Format standard
A. Une rencontre est constituée de 2 périodes d’égale durée entrecoupées d’une période de repos. Le décompte du temps est réalisé en ne prenant compte que le temps effectif de jeu.
B. Le match se termine à la fin de la 2ème période, même en cas d’égalité.
C. Lorsque le format n’est pas précisé dans le règlement particulier de la compétition, les rencontres se déroulent selon ce format.
5.4.2 Format étendu
A. En cas d’égalité à la fin de la 2ème période, une prolongation en mort subite de 5 minutes est jouée.
B. Le match se termine à la fin de la prolongation, même en cas d’égalité.
5.4.3 Format éliminatoire
A. En cas d’égalité à la fin de la 2ème période, une prolongation en mort subite de 5 minutes est jouée.
B. Si aucun vainqueur ne peut être désigné à l’issue de cette prolongation, une série de 3 tirs de pénalités est effectuée, chaque équipe présentant un joueur de champ différent alternativement.
C.  Si l’égalité persiste, selon la même méthode, des tirs de pénalité en mort subite à égalité de nombre de tentatives seront réalisés jusqu’à la désignation du vainqueur, chaque équipe présentant le joueur de champ de leur choix, un même joueur pouvant être présenté autant de fois que l’équipe le souhaite.

En formule A, toutes les équipes se rencontrent d’abord par poules (phases régionales). Pour ces rencontres, on jouera donc 2*25 mn, avec une mi-temps de 10mn. En cas d’égalité, prolongation de 5 minutes et tirs de pénalité.

En deuxième partie du championnat, c’est à dire en phase de classement ( = poule basse) et en phase de qualification ( = poule haute), les équipes jouent en format standard (point 5.4.1). C’est à dire deux périodes de 25 minutes et une mi-temps de 10 minutes. Et c’est tout, même en cas d’égalité.

Enfin, pour les finales du championnat féminin, c’est un peu plus complexe ! Les demi-finales se jouent en format standard (sans prolongation) mais en cas d’égalité au goal-average au deuxième match, c’est le format éliminatoire qui s’applique (prolongation de 5 minutes et tirs au but). Pour la finale, on applique également le format éliminatoire.

Documents utiles à télécharger




Un commentaire

  1. Morgane Renaudin

    janvier 3, 2017 at 4:06

    Bonjour

    J ai une question concernant les match féminine
    Es qu on a le droit de décaler les horaire de match si les autre clubs sont d accord merci d avance pour votre réponse

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